Cette période commence par une somptueuse symphonie en trois mouvements et un prélude, aux rythmes et aux couleurs variés, une véritable épopée dans le monde de la B.D. : Spirou et les Héritiers (ép. 38, 1951-1952). Cet épisode fondateur du mythe "Marsupilami" reste l'un des plus achevés de son auteur, qui compte pourtant bien d'autres petites (et grandes...) merveilles à son palmarès !
Dans cet épisode, le volet "voyage" correspond à la troisième partie, ou 3ème épreuve pour les deux candidats à l'héritage de leur oncle, Fantasio et Zantafio : capturer un marsupilami vivant, et l'offrir à un zoo; c'est ce que leur lit Maître Mordicus le 17 janvier 1952 (Spirou n° 718)... À la fin de ce même n°, Spirou découvre OÙ habite cet animal légendaire : mais il  laisse le lecteur en haleine...
... Et, en tête du n° 719, l'on voit nos deux héros rouler en taxi vers CHIQUITO, la capitale de la Palombie [contraction de PAraguay et coLOMBIE] ! Où ils apprennent que le marsupilami est l'animal sacré des Indiens Chahutas de la forêt vierge : en route donc vers cette forêt, avec un guide...
La Palombie sera désormais l'un des terrains de jeux favori de nos héros. Cet état (fictif) du nord de l'Amérique du Sud est situé au sud de la Colombie et du Vénézuela, en bordure du bassin amazonien. Y alternent forêt équatoriale, savane herbeuse, plaine semi-désertique, et une haute chaîne de montagnes : les Andes palombiennes, composées de pics et d'anciens volcans, dont el Sombrero. Des lacs profonds, encore inexplorés, parsèment la région.

Dans Le Dictateur et le Champignon (ép. 41, 1953-1954), Spirou et Fantasio repartent en PALOMBIE, pour remettre en liberté le marsupilami après la fermeture du zoo qui l'avait reçu. Ils voyagent sur le paquebot Steamnutshell de la South America Line, qui fait route vers Caracas (capitale du Vénézuéla), d'où ils embarquent sur un vol Caracas-Chiquito de la Palombian Airways.

Dans l'avion qui les emmène en Palombie, le marsu fait des siennes, et Fantasio envenime : voici nos amis parachutés au-dessus du désert, à 15 kms de Chiquito, où ils doivent se rendre à pied.
Là, après une nouvelle altercation dans un restaurant, avec des militaires, ils sont arrêtés, lorsque passe une grosse Mercédès noire, d'où provient l'ordre de les conduire au Palais, pour y rencontrer le chef de l'État, le général Zantas. Ils y arrivent en jeep, et reconnaissent... Zantafio, qui avait disparu dans la forêt palombienne à la fin des Héritiers.
Zantas (puisque Zantas il y a) veut les nommer colonels, ce qu'ils acceptent par ruse, pour mieux déjouer les plans inquiétants de Zantas (ils se voient attribuer comme voiture d'état-major un coupé Stubebaker Starliner 1953.).
Mais Zantas déclenche la guerre contre le Guaracha voisin. Spirou et Fantasio, rejoints par l'inévitable Seccotine (cette fine mouche est l'envoyée spéciale du Moustique en Palombie), échafaudent un plan, grâce auquel Spirou et Seccotine (qui pilotera !) s'emparent d'un bombardier, qui leur sert à bombarder l'armée palombienne de bombes au métomol, un produit du Comte qui fait fondre les métaux...
L'armée ainsi anéantie (et Zantas en fuite), Spirou et Fantasio repartent accomplir leur mission primitive : remetre le marsu en liberté au coeur de la forêt vierge, où ils s'enfoncent en pirogue... mais le marsu n'entend pas quitter deux humains aussi "rigolos" !
N.B. : Dans cet épisode, la monnaie de la Palombie est le peso (voir l'amende que doit payer le cabaretier Pepito Perez). Elle sera plus tard remplacée par le palombo.

  Risque-Tout, le "grand frère" de Spirou, qui parut 1 an de novembre 1955 à nov. 1956, envoie Fantasio effectuer un reportage en Suède. Spirou et Fantasio y partent à bord de la Turbotraction.
Il nous reste de ce voyage le dessin (inédit) ci-dessous de Franquin, que publia Spirou dans son n° 927 du 19-I-1956. La distraction de Fantasio, au volant, leur fait subir un accident, dont ils se tirent heureusement indemnes semble-t-il, et qui fait même l'objet d'un concours de perspicacité dans ce même n° !

Il se passe 2 ans avant que le souffle de l'Aventure exotique ne reprenne nos héros dans Le Gorille a bonne mine (ép. 48), sous forme d'une passionnante expédition photographique au Congo belge, où ils se rendent  (avec le marsupilami donc) en fourgonnette Citröen 2 CV (1955/6), dans la région de Molomonga et sa mine d'or; de là ils veulent gagner le mont Kilimakali (à 100 kms au nord du bien réel mont Karisimbi, volcan situé sur la frontière séparant le Rwanda du Congo belge, et  plus haut sommet des montagnes des Virunga abritant effectivement quelques-uns des derniers gorilles sauvages au monde), afin d'en entreprendre l'ascension par la face sud. Leur but est d'essayer d'y rencontrer des gorilles de montagne pour les photographier de près. Ce dont on tente de les dissuader avec insistance...
Bien sûr ils partent, et finiront par rencontrer les gorilles... de très près !

Après divers épisodes où nos héros restent en Belgique ou en France, Le Prisonnier du bouddha (ép. 58) marque une volonté de renouvellement de Franquin qui, pour la première fois dans l'histoire de Spirou, transporte les deux amis en Asie. C'est Greg qui écrit le scénario, et Jidéhem s'attelle aux décors : une collaboration fructueuse !
L'on y découvre le Générateur Atomique Gamma (G.A.G.) [eh, rigolez pas, c'est super sérieux : le sort du monde est en jeu, quoi !...), ] est un appareil qui émet une onde capable de supprimer la pesanteur, et qui contient aussi un variateur climatique. L'un de ses 2 inventeurs, le savant américain Longplaying, a été séquestré par une puissance asiatique ennemie; mais il a réussi à faire parvenir un message le localisant...
Pour l'empêcher de parler sous la contrainte, et ainsi "sauver la planète" (.. déjà ?!), Spirou, Fantasio, Champignac, le second savant (russe) et... le marsu se rendent sur l'île de Hoïnk-Oïnk [Hong-Kong]. De là, Spirou et Fantasio embarquent sur une jonque à destination du continent, en territoire ennemi [la Chine communiste], y rejoindre la Vallée des Sept Bouddhas, où est détenu Longplaying [cette vallée, qui rappelle les Bouddhas de Bâmiyân, est en réalité inspirée d'un reportage du National Geographic sur les grottes de Mogao, appelées aussi grottes des mille Bouddhas, près de Dunhuang, au nord-ouest de la Chine]. Là, grâce au GAG et... au marsu qui les a rejoints à la nage, ils réussissent à le libérer...  Tous quatre tentent de regagner la frontière; ils s'emparent d'un camion militaire local (un Jiefang CA-10), dont Spirou prend le volant. Ils parviennent enfin à franchir la frontière de l'enclave continentale de Hoïnk-Oïnk, où Champignac les attend à bord d'une berline Ford Consul... que vient fondre le métomol sous l'action malencontreuse du marsu ! Mais une Land Rover de l'armée anglaise les recueille... Et c'est sans plus d'émotions que nous retrouvons nos héros à Champignac, pour assister avec eux à la... première mise sur orbite, sous l'action de G.A.G., d'une statue de maire en bronze !

ZORGLUB, naissance d'un mythe... terriblement vivant après plus d'un demi-siècle, et appelé à durer aussi longtemlps que Spirou comptera des fans ! Dans Z comme Zorglub (ép. 64, 1959-1960), qui en marque la naissance, nos amis n'auront à connaître que Zorgland, un petit village situé à mille kilomètres de Champignac... Le style des maisons couvertes de tuiles arrondies, la présence de pins parasols évoquent le sud de la France. Spirou, Fantasio, le Comte et le... marsupilami s'y rendent en zorglumobile (d'après Le Groom vert-de-gris, cette invention pourrait avoir été l'oeuvre de Von Braun et son équipe de savants, à la fin de la guerre... Zorglub s'est ainsi emparé de nombreuses inventions scientifiques.)

Au début de L'Ombre du Z (ép. 65), dans la continuité de l'épisode précédent, l'on voit Spirou piloter la zorglumobile qui ramène les vainqueurs de Zorglub à Champignac.
Cependant Zorglub manifeste à nouveau sa nocivité, à Champignac même, sous le nez du Comte ! La guerre avec Zorglub est rallumée...
Comme il y a toujours une faille dans ses plans, nos amis repèrent bien vite que la nouvelle "source du Z" est à rechercher en Palombie...
...  Et voici le trio, avec le marsupilami, partis vers Chiquito sur un vol de la PWA (Palombian World Airways... la Compagnie étend ses ambitions !). À l'arrivée, ils logent à l'hôtel Bellavista, qui a bien changé !
... Comme la monnaie du pays, qui est maintenant le palombo.
Les habitants de Chiquito sont conditionnés par la zorglonde pour courir acheter en masse dentifrice ou savon marqués du Z... dont les magasins voient aussitôt leurs caisses consciencieusement dévaliséees par des bandes de Zorglhommes !
... Où se cache l'infâme Zorglub, instigateur de cette combine mafieuse ?... Pour le savoir... [non, restez en ligne !...] le Comte, accompagné de nos amis, se rend au Ministère de l'Air, dont il "amadoue" le personnel grâce à un discret émetteur personnel de zorglonde. Là on leur montre complaisamment des vues aériennes ultrasecrètes de la Palombie, qui leur permettent de localiser la base de Zorglub, au sud-est de Chiquito.
Pour la rejoindre, ils louent une Jeep Willys, et y retrouvent Zorglub, et... Zantafio, qui le manipule, et organise les braquages !
Zantafio est neutralisé, après avoir essayé sur Zorglub une arme nouvelle qui le laisse gaga... Et, grâce à un flacon de moisissures du Comte, la forêt vierge submerge la dernière (?...) base de Zorglub...

Il faut sans doute situer ici Le Tombeau des Champignac (ép. 129), de Yann et Tarrin pourtant difficile à dater avec précision. On y retrouve en effet la Turbotraction I que, quelque part sur la Côte d'Azur, l'inénarrable émir Ibn-Mah-Zoud détruira dans Vacances sans histoires (ép. 56, 1957), et qu'Automobiles Turbot remplacera aussitôt par la Turbot II à la fin de cet épisode. Mais nos héros utilisent la Zorglumobile, dont Spirou demande si elle fonctionne encore... Situons donc cet épisode vers 1961, faute de mieux...
L'homme d'affaires Babu Zanskar a commandité une expédition belge au Népal, pour explorer des grottes au sommet d'une montagne à la roche friable, à 4.600 mètres d'altitude, dans l'espoir d'y retrouver la momie de la Princesse des Glaces. Devant l'échec technique de cette tentative, Seccotine, qui y participait comme photographe, convainc Zanskar de faire appel aux compétences du Comte de Champignac... lequel vient juste de détruire son château après une expérience malheureuse, mettant ainsi à jour une crypte mystérieuse, d'où s'échappe un animal fabuleux, une sphinge, originaire d'Egypte. La poursuite de la bête en pleine nuit les conduit au cimetière, au tombeau de son ancien maître Côme de Champignac, le trisaïeul du Comte, par ailleurs son quasi sosie. Là, la tête du gisant de Côme s'ouvre, et leur livre une petite boîte à musique...
Ayant exposé son plan, Seccotine convainc Spirou et Fantasio de former une nouvelle expédition pour retrouver la momie, avec l'aide des inventions du Comte. L'équipe s'envole à bord de la Zorglumobile, améliorée par le Comte, qui les emporte directement au Népal (que Spirou visite ainsi pour la première fois), au sanctuaire rocheux de la Princesse des Glaces. Le vaccin anti-froid  (Le voyageur du mésozoïque) du Comte y fait des merveilles, et tout le monde a vraiment (très) chaud dans cette atmosphère glaciale !... La boîte à musique de Côme permet à Spirou de découvrir le secret des grottes. Il y trouve aussi un fragment de la dalle funéraire de la Princesse. Pourtant, l'expédition repart convaincue qu'ils étaient venus chercher bien loin ce qu'ils découvriront finalement à Champignac...

Cœurs d'acier (ép. 94/114, 1982-1990), d'Yves CHALAND, à l'impérissable souvenir, est un épisode difficilement datable. La couverture de l'édition Champaka de 1990, reprise pour l'album définitif, paru en 2008 pour les 70 ans de Spirou, fait apparaître, en plein hiver, l’Atomium de Bruxelles érigé pour l'Expo de 1958; par ailleurs, le pays où se déroule l'essentiel de l'épisode est une république indépendante; or c'est à la mi-1962 que devient indépendant le Ruanda-Urundi belge, se scindant en république du Rwanda, et royaume du Burundi. Nous situons donc cet épisode à l'hiver 1962.
Spirou reçoit par erreur un robot "Samson" de l'International Corporation destiné à son voisin de dessus, Georges Léopold, un ancien colonial du Congo, dont le boy a disparu sans laisser de trace. Pensant qu'il est reparti au pays, il engage à ses frais Spirou et Fantasio pour partir le rechercher en Afrique, en Urugondolo, région du Congo belge [Uru pourrait provenir de Ruanda-Urundi, l'ancien nom de la colonie belge regroupant Rwanda et Burundi; gondolo évoquerait-il le chant des pagayeurs au début de Tembo Tabou ?...].
Partis en avion de ligne, Spirou et Fantasio débarquent au cœur de l'Afrique, à Bamango. De là, ils gagnent l'Urugondolo à bord d'un puissant train atomique, seul lien du pays avec le reste du monde. Leur train attaqué par les redoutables hommes-léopards, les Aniotos, ils sont faits prisonniers pour être sacrifiés à leur idole. Georges Léopold vient alors en Urugondolo, mais, capturé lui aussi, il est délivré par Spirou et Fantasio qui, déguisés en Aniotos, étaient parvenus à s'échapper. Avec un peit groupe d'hommes, ils parviennent à Babela, la cité des robots et des diamants, l'orgueilleuse capitale de l'Urugondolo. Pénétrant par un ascenseur au sein d'une formidable bâtisse, ils découvrent, dans une vaste salle à l'antique, un symposium (au sens grec...) des membres de l'International Corporation, dont l'un des robots, devenu enragé, tel le Samson de la Bible, se met à renverser les colonnes, mettant le bâtiment en ruines. Nos amis en réchappent, et... Georges Léopold décide finalement de rester sur place.

QRN sur Bretzelburg (ép. 66) devait primitivement faire partie de la geste Zorglub : en témoignent les bandeaux supérieurs des dernières pages des (premiers) Spirou d'origine (cf. ci-dessous); seule l'en fit  exclure l'animadversion de Charles Dupuis pour le personnage (trop, c'est trop !).
Au début de l'Album, le marsupilami a dans le nez (!) un transistor (poste de radio miniature) inventé par Fantasio. Ce transistor perturbe la réception d'un radio-amateur du voisinage, Switch, qui communique avec le roi Ladislas du Bretzelburg [une sorte de Liechtenstein], que le général Schmetterling tient sous sa coupe pour diriger le pays d'une main de fer.
Switch conduit Spirou et le marsu dans sa BMW 700 vers une clinique vétérinaire, cependant que Fantasio part pour la maison de Switch. Pris pour ce dernier, Fantasio y est enlevé par la Bretzelpolizei...
Pour le retrouver, Spirou entraîne Switch en train vers la principauté du Bretzelburg. Découverts à la frontière, ils doivent fuir, aidés par une organisation de résistance au régime Schmetterling; et c'est en camion (porteur Unic ZU 66) qu'ils parviennent à Krollstadt, la capitale. Là, pour aller au Palais royal voir le roi, ils doivent prendre un autobus... à pédales !! tant est criante la misère du pays affamé par Schmetterling...
Entretemps, le marsu s'est enfui de sa clinique, et guidé par un mystérieux instinct, rejoint Fantasio prisonnier dans la forteresse de Schnapsfürmich, où le sinistre Herr Doktor Kilikil le cuisine... Fantasio parvient à s'évader grâce au marsu, cependant qu'arrivent Spirou et Switch, nantis de papiers officiels pour le libérer !... Réunis mais pourchassés, Spirou, Fantasio, Switch et le marsu s'enfuient par un souterrain aboutissant à des grottes, où ils tombent sur des clandestins.
Cependant Schmetterling, alias Prince Farfalla du Maquebasta, accompagné d'un complice, passe subrepticement d'un état à l'autre au moyen d'une vedette circulant sur une rivière souterraine d'une douzaine de kms de long, qu'un éboulement révèle à nos amis embusqués... Les deux scélérats embarquent, et ont la surprise d'y être braqués par Spirou et Fantasio ! Ils sont remis aux mains des (ex-) clandestins; et le petit roi retrouve le pouvoir réel.
... 2 mois plus tard, l'on voit Spirou et Fantasio revenir à Krollstadt à bord d'une MG 1100 [lancée en 1962] à l'occasion d'un essai de la voiture, et savourer à... Schnapsfürmich, devenu lieu touristique, la cuisine d'un cuistot émérite... Herr Doktor Kilikil !

Dans Les Robinsons du rail (ép. 67), un roman-feuilleton écrit par Delporte et illustré par Franquin et Jidéhem, Fantasio, flanqué (malgré lui !) de Gaston, vient faire un reportage à bord du premier autorail atomique au monde à l'occasion de son voyage d'essai.
Bien entendu, Gaston s'arrange pour lancer accidentellement la loco, rendant de plus inaccessible le poste de pilotage... et voici un "train fantôme" lancé à travers l'Europe !...

Parti de Saint-Quentin, le train est aiguillé successivement vers la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne... où se rendent Spirou (pour la première fois) et l'ingénieur Molette, concepteur de l'autorail; plus précisément à Francfort-sur-le-Main, siège de la D.B.B. (SNCF allemande). Là, Spirou empêche à grand peine les Danois de jeter l'autorail - et ses occupants- à la mer lors de son passage chez eux (Saa sor Søren !). Les Danois une fois convaincus, Molette s'inquiète déjà pour le confort de leur séjour à Francfort...

Mais Spirou, lui, songe aux 5 occupants du train, qui n'ont rien mangé depuis 2 jours... Il fait louer et piloter par Molette un petit avion de tourisme, un Piper-Cub PA-18, capable de voler "aussi lentement" que le train. La mission "ravitaillement" réussit, et, grâce à une radio jointe au ravito, Molette tente d'indiquer à Fantasio comment couper l'alimentation électrique du train.
L'avion se pose au Wurtemberg, avant de repartir vers la Suisse où se dirige le train. Le Piper rejoint l'autorail un peu après Zürich, et la communication radio peut reprendre. L'idée de Spirou est de sauter sur le train en marche... Après un tunnel qui coupe la radio, l'avion se dirige vers Zoug et son lac, sans pouvoir rétablir la communication...

... Puis ils survolent le tunnel du Simplon où le train vient d'entrer, et atterrissent dans un pré du côté italien (premier passage de Spirou en Italie), près de la douane.
Dans le tunnel, le train a fini par s'arrêter suite à divers "incidents" gastoniens; le bouquet final est l'explosion d'un réchaud à essence (toujours Gaston...), qui alerte Spirou et ses accompagnateurs venus à la rencontre des naufragés, qui... voient enfin le bout du tunnel !...