Les Voitures asiatiques de SPIROU
Spirou et Fantasio, dans leurs Aventures mouvementées,
ont pris contact avec l'industrie automobile asiatique
rien moins qu'en s'emparant d'un camion militaire
chinois ! Bien plus tard, on retrouve Spirou au volant
de l'amusante et sympathique Honda S800, un cabriolet de
surcroît, l'une des voitures les plus en faveur de la
jeunesse de cette époque, qui pouvait l'acquérir pour un
prix des plus raisonnables.
N.B. : Les dates indiquées pour les aventures, s'il y a lieu, sont celles de la publication dans l'hebdo, qui peut être très antérieure à l'Album correspondant.
N.B. : Les dates indiquées pour les aventures, s'il y a lieu, sont celles de la publication dans l'hebdo, qui peut être très antérieure à l'Album correspondant.
 Marques
de Véhicules asiatiques  |
Table des Marques représentées
| FAW Jie Fang |  |
 |
La firme chinoise au nom tout empreint
de poésie communiste,
First Automotive Works (FAW), fut
créée dans les années '50 avec l'aide des Russes pour
produire des camions; elle sort en 1956 son premier
véhicule, copie du ZIS-150 russe : le Jie Fang CA-10 4x2
3,5 tonnes. Dès 1958 FAW envisage de produire des
voitures particulières : d'abord la « DongFeng » (Vent d’est), puis
une voiture de luxe, la Hong Qi (Drapeau Rouge)
CA72, destinée à l'élite
du "Parti"; une imposante limousine à moteur V8
d'inspiration (lire
: copie...) Chrysler, dont un prototype (non roulant?)
fut exposé au salon de Genève en 1960.
De nos jours, FAW est un véritable caméléon automobile, coopérant depuis 1990 avec le groupe Volkswagen, depuis 2003 avec Toyota... D'autres coentreprises existent avec Mazda et G.M... partenariats imposés aux constructeurs étrangers voulant s'implanter en Chine.
Outre ces diverses coentreprises, le groupe est constitué d'un certain nombre de marques propres :
Jiefang, pour les camions, depuis 1956.
Dongfeng, pour les voitures particulières.
Hongqi, depuis 1958, principalement pour les véhicules de luxe.
FAW, la marque mère du Groupe, utilisée pour les voitures particulières depuis environ 1993.
Bestune (précédemment Besturn), depuis 2006, pour les voitures particulières.
En 2019, le groupe FAW était le deuxième constructeur de camions au monde dans le domaine des camions de taille moyenne et lourde; cette année-là, la société a vendu 284 889 camions de six tonnes.
De nos jours, FAW est un véritable caméléon automobile, coopérant depuis 1990 avec le groupe Volkswagen, depuis 2003 avec Toyota... D'autres coentreprises existent avec Mazda et G.M... partenariats imposés aux constructeurs étrangers voulant s'implanter en Chine.
Outre ces diverses coentreprises, le groupe est constitué d'un certain nombre de marques propres :
Jiefang, pour les camions, depuis 1956.
Dongfeng, pour les voitures particulières.
Hongqi, depuis 1958, principalement pour les véhicules de luxe.
FAW, la marque mère du Groupe, utilisée pour les voitures particulières depuis environ 1993.
Bestune (précédemment Besturn), depuis 2006, pour les voitures particulières.
En 2019, le groupe FAW était le deuxième constructeur de camions au monde dans le domaine des camions de taille moyenne et lourde; cette année-là, la société a vendu 284 889 camions de six tonnes.
André FRANQUIN :
Le Prisonnier du Bouddha (1958) (Intégrale tome 6)  |
 |
Au cours de cet album
mythique, Spirou et Fantasio (ci-dessus) s'emparent d'un alors
tout récent camion militaire local Jiefang CA-10,
dont Spirou prend le volant, pour rejoindre la
frontière de l'enclave continentale de Hoïnk-Oïnk
[Hong-Kong], où Champignac les attend.
| HONDA |  |
C'est à
partir de 1963 que Honda se lance dans l'automobile avec
des voitures à moteur de moto. Son premier modèle est le
mini-piqueupe T360, suivi par le cabriolet S500.
En 1966, Honda importe en France les coupé et cabriolet S800 dérivés des S500 et S600. La S800 affiche les caractéristiques sportives chères à l'époque : silhouette compacte et fluide, bossage de capot, sièges baquets, volant bois à trois branches, petits cadrans ronds très lisibles... Légère (720 à 780 kg selon les modèles), elle s'avérait agile à conduire, mais affligée d'un amortissement dur et d'une direction peu précise.
En 1966, Honda importe en France les coupé et cabriolet S800 dérivés des S500 et S600. La S800 affiche les caractéristiques sportives chères à l'époque : silhouette compacte et fluide, bossage de capot, sièges baquets, volant bois à trois branches, petits cadrans ronds très lisibles... Légère (720 à 780 kg selon les modèles), elle s'avérait agile à conduire, mais affligée d'un amortissement dur et d'une direction peu précise.
André FRANQUIN :
Panade à Champigac (1967) (Intégrale tome 8) Jean-Claude FOURNIER : Le Faiseur d'or (1969) Un Noël clandestin (1969) Du glucose pour Noémie ('70) Un faux départ (1971) L'abbaye truquée (1971) (Intégrale tome 9) TOME & JANRY Le Groom du Président (1982) (Album n° 38)   
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    |
Honda présente au Salon automobile
de Paris 1966 la S800, en coupé et cabriolet. Une
version plus aboutie (Mk II) sera commercialisé à
partir de l'automne 1967. C'est l'une des voitures de
la catégorie les moins chères du marché, d'où le
succès qu'elle rencontra en France.
C'est Franquin qui l'introduit dans les Aventures de Spirou et Fantasio, où elle remplace la fabuleuse, mais un brin voyante Turbotraction II. La voiture de Spirou, une Mk I (absence de répétiteurs latéraux de clignotants), est un cabriolet blanc avec capote noire, qui sera dessinée sous tous les angles par Franquin, et surtout Fournier, qui la reprend des mains de Franquin, et la conservera même après la fin de sa fabrication.
Ci-dessus à gauche, sa première apparition, vue de l'arrière, dans la première case de Panade à Champignac, et qui est l'occasion d'un premier gag... percutant ! Puis une autre vue, de l'avant (planche 4), par Franquin.
La troisième image est sa première apparition sous les crayons de Fournier, au bas de la planche 3 du Faiseur d'or.
Même Tome et Janry montrent Spirou utilisant cette Honda S800 (4ième image), au début du Groom du Président, puis à l'avant-dernière case. Cette histoire courte raconte pourquoi Spirou s'est résolu à remplacer son uniforme écarlate à boutons dorés par une tenue plus discrète. Ce changement s'étant produit avant Panade à Champignac, on est fondés à placer cette histoire juste avant. La Honda est ainsi la seule voiture de Spirou dessinée par Franquin, Fournier et Janry...
En 2017-2018, Dupuis, via Ballon Media, avait brièvement tenté de promouvoir un ROBBEDOES flamand, avec les excellents Charel Cambré (dessin) et Marc Legendre (scénario). Leur deuxième album s'intitule Het Plan van Wiebeling (Le Plan de Zantafio). D'après la calandre de la fourgonnette R4 noire / rose "Carambar" qui y figure, celui-ci se déroulerait après 1975; mais la continuité des 2 premiers tomes suggère plutôt une date légèrement antérieure.
Dans cet album, Spirou et Fantasio utilisent la Honda S800 pour leurs déplacements. Cambré a su la mettre en action avec un certain dynamisme... :
C'est Franquin qui l'introduit dans les Aventures de Spirou et Fantasio, où elle remplace la fabuleuse, mais un brin voyante Turbotraction II. La voiture de Spirou, une Mk I (absence de répétiteurs latéraux de clignotants), est un cabriolet blanc avec capote noire, qui sera dessinée sous tous les angles par Franquin, et surtout Fournier, qui la reprend des mains de Franquin, et la conservera même après la fin de sa fabrication.
Ci-dessus à gauche, sa première apparition, vue de l'arrière, dans la première case de Panade à Champignac, et qui est l'occasion d'un premier gag... percutant ! Puis une autre vue, de l'avant (planche 4), par Franquin.
La troisième image est sa première apparition sous les crayons de Fournier, au bas de la planche 3 du Faiseur d'or.
Même Tome et Janry montrent Spirou utilisant cette Honda S800 (4ième image), au début du Groom du Président, puis à l'avant-dernière case. Cette histoire courte raconte pourquoi Spirou s'est résolu à remplacer son uniforme écarlate à boutons dorés par une tenue plus discrète. Ce changement s'étant produit avant Panade à Champignac, on est fondés à placer cette histoire juste avant. La Honda est ainsi la seule voiture de Spirou dessinée par Franquin, Fournier et Janry...
En 2017-2018, Dupuis, via Ballon Media, avait brièvement tenté de promouvoir un ROBBEDOES flamand, avec les excellents Charel Cambré (dessin) et Marc Legendre (scénario). Leur deuxième album s'intitule Het Plan van Wiebeling (Le Plan de Zantafio). D'après la calandre de la fourgonnette R4 noire / rose "Carambar" qui y figure, celui-ci se déroulerait après 1975; mais la continuité des 2 premiers tomes suggère plutôt une date légèrement antérieure.
Dans cet album, Spirou et Fantasio utilisent la Honda S800 pour leurs déplacements. Cambré a su la mettre en action avec un certain dynamisme... :
| SUZUKI |  |
Suzuki est
aujourd'hui le 4ème constructeur automobile japonais
(derrière Toyota, Nissan et Honda). C'est en octobre
1955 que ce fabricant de motos et de tondeuses produisit
son premièr modèle de (mini-)voiture (dont Suzuki se
fera une spécialité), la « Suzulight » type SF (2 cyl.,
2 temps, 360 cm³, 16 cv), produite à 43 exemplaires en
version tourisme SS (sedan). Il faut attendre
1962 pour voir la production atteindre le chiffre
notable de 2 565 Suzulight 360 TL. Suzuki élargit
ensuite sa gamme avec des véhicules utilitaires.
Dans les années 70, les modèles « Fronte » (sous différentes déclinaisons telles que l'Alto) ou « Jimny » (un petit tout-terrain) permettent d'accroître les exportations.
La stratégie industrielle de Suzuki est assez mouvementée. En 1981, la firme passe un accord avec General Motors (G.M.) pour répondre à la demande croissante de « petites voitures » aux États-Unis. Cette collaboration s'intensifie et, avec l'aide d'Isuzu (filiale japonaise de G.M.), débouche sur une voiture commune de 993 cm³, vendue au Japon sous le nom de « Suzuki Cultus » (Swift) et aux États-Unis sous celui de « Chevrolet Sprint ».
En 1983, Suzuki exporte ses modèles aux États-Unis sous la marque Geo, créée ex-nihilo par G.M. Suzuki prend aussi une part significative dans la firme indienne Maruti.
À la même époque, Suzuki prend contact avec Land Rover pour produire sous licence sa « Jimny », puis sa descendante la « Vitara ».
En 1995, la production totale de Suzuki dépasse les 975 000 voitures.
En septembre 1998, Suzuki et GM nouent des liens stratégiques concrétisés par une prise de participation de GM, qui devient majoritaire au tournant du XXIème siècle.
En avril 2003, Suzuki et Fiat signent un double accord de coopération, pour :
- l'étude et la fabrication en commun d'un nouveau S.U.V., le Fiat Sedici et le SX4, produits dans une usine hongroise ;
- la fourniture par Fiat de ses très réputés moteurs Diesel, les 1,3 l. et 1,9 Multijet, pour équiper les modèles japonais.
En mars 2006, GM, en grave difficulté financière, revend ses parts.
En 2007, Suzuki perd au profit de Daihatsu (filiale de Toyota) sa première place sur le marché (très important au Japon) des véhicules de moins de 660 cm³, qu'elle détenait depuis 34 ans.
En décembre 2009, c'est Volkswagen qui prend 19,9 % du capital de Suzuki. Mais leur coopération tourne vite au vinaigre, et dès la mi-2011, Suzuki relance ses accords avec Fiat, en signant pour la fourniture de 100 000 moteurs Diesel par an destinés à ses productions japonaise, indienne et hongroise.
Dans les années 70, les modèles « Fronte » (sous différentes déclinaisons telles que l'Alto) ou « Jimny » (un petit tout-terrain) permettent d'accroître les exportations.
La stratégie industrielle de Suzuki est assez mouvementée. En 1981, la firme passe un accord avec General Motors (G.M.) pour répondre à la demande croissante de « petites voitures » aux États-Unis. Cette collaboration s'intensifie et, avec l'aide d'Isuzu (filiale japonaise de G.M.), débouche sur une voiture commune de 993 cm³, vendue au Japon sous le nom de « Suzuki Cultus » (Swift) et aux États-Unis sous celui de « Chevrolet Sprint ».
En 1983, Suzuki exporte ses modèles aux États-Unis sous la marque Geo, créée ex-nihilo par G.M. Suzuki prend aussi une part significative dans la firme indienne Maruti.
À la même époque, Suzuki prend contact avec Land Rover pour produire sous licence sa « Jimny », puis sa descendante la « Vitara ».
En 1995, la production totale de Suzuki dépasse les 975 000 voitures.
En septembre 1998, Suzuki et GM nouent des liens stratégiques concrétisés par une prise de participation de GM, qui devient majoritaire au tournant du XXIème siècle.
En avril 2003, Suzuki et Fiat signent un double accord de coopération, pour :
- l'étude et la fabrication en commun d'un nouveau S.U.V., le Fiat Sedici et le SX4, produits dans une usine hongroise ;
- la fourniture par Fiat de ses très réputés moteurs Diesel, les 1,3 l. et 1,9 Multijet, pour équiper les modèles japonais.
En mars 2006, GM, en grave difficulté financière, revend ses parts.
En 2007, Suzuki perd au profit de Daihatsu (filiale de Toyota) sa première place sur le marché (très important au Japon) des véhicules de moins de 660 cm³, qu'elle détenait depuis 34 ans.
En décembre 2009, c'est Volkswagen qui prend 19,9 % du capital de Suzuki. Mais leur coopération tourne vite au vinaigre, et dès la mi-2011, Suzuki relance ses accords avec Fiat, en signant pour la fourniture de 100 000 moteurs Diesel par an destinés à ses productions japonaise, indienne et hongroise.
|
TOME & JANRY
(feuillet publicitaire, été 1991) Prix d'un concours en association avec Pizza Hut. |
 |
En
1983, réalisant en quelque sorte la synthèse de son
savoir-faire dans les domaines de la mini-voiture et
de la moto, Suzuki invente le quad, quatre
roues autour d'une technologie "moto", avec le modèle
LT125. Dès 1984, la firme lance le premier quad pour
enfant, le LT50 (moteur de 49 cc). C'est un modèle de
cette gamme Enfant, de 1991, qu'illustrent ici Tome et
Janry pour les besoins d'un concours estival (il
existe des illustrations analogues autour d'autres
héros de Spirou).
L'engin reprenait les couleurs du quad ATV
(All-Terrain Véhicule) LT500R "Quadzilla" de
1987, une quasi légende. Noter que ce modèle n'est pas
homologué pour circuler sur la voie publique.| NISSAN |  |
Jusqu'en 1981, la marque commerciale
des véhicules produits par la société NISSAN fut DATSUN
- au moins à l'international : consulter la notice sur DATSUN pour la
période antérieure.
Au cours des années 1980, la lutte avec Toyota, ainsi qu'une politique de développement à l'international à marche forcée, endettent considérablement Nissan. Dans la décennie '90, l'entreprise prend du retard dans le développement de ses nouveaux produits, dont l'identité en outre apparaît floue. Elle ne réalise alors de bénéfices qu'en 1996; les années suivantes se soldent par des pertes toujours plus importantes, et un endettement massif.
À la fin des années 1990, au bord de la faillite, Nissan tente un rapprochement avec quelques constructeurs, sans succès. Mais c'est Renault, second constructeur français (derrière PSA), qui lui sauve finalement la mise; le 27 mars 1999, l'Alliance Renault-Nissan est officiellement créée par échange de participations croisées : Renault prend (à terme) 44 % du capital du japonais, qui prend une participation de 15 % dans Renault (sans droit de vote).
Carlos Ghosn devient PDG de Nissan afin de restructurer le constructeur. Il pratique une politique drastique de réduction des coûts, notamment par la suppression de 28 000 emplois...
Il tire aussi parti des synergies avec son nouvel actionnaire. Il y a d'abord le simple rebadgeage de modèles d'une marque sous l'autre, en fonction de son image, ou du réseau, dans un pays donné : ainsi, la berline Nissan Platina au Mexique est en fait une Renault Clio; les utilitaires légers Renault Kangoo, Trafic et Master deviennent respectivement Nissan Kubistar, Primastar et NV400; le Nissan Interstar est la version asiatique du Renault Master.
Plus généralement, les développements de nouveaux véhicules sont réalisés sur des plates-formes communes : par exemple la plate-forme B des Nissan Micra, Note et Juke, des Renault Clio et Modus, ou la plate-forme C, utilisée entre autres par les Nissan Qashqai et Renault Mégane; la plate-forme D est utilisée par les Nissan Altima et Maxima aux États-Unis, Renault Laguna en Europe, et Samsung SM5 en Corée...
Du côté des moteurs, le développement des diesel est exclusivement réalisé par Renault, tandis que les moteurs à essence atmosphériques, en particulier de forte cylindrée, sont conçus par Nissan. Toutes les Nissan diesel sont donc motorisées par des moteurs d'origine Renault, tandis qu'on retrouve des moteurs Nissan essence sur les Renault Clio (2.0 16v 140 ch), Laguna, Espace et Vel Satis (3.5 V6 245 ch).
En novembre 2013, Renault-Nissan étend son partenariat à Mitsubishi, qui rejoindra définitivement l'Alliance en 2016, après une augmentation de son capital que Nissan souscrira pour en devenir actionnaire à 34 % .
En 2014, l'alliance Renault-Nissan écoule 8,5 millions de véhicules dans le monde ( + 2,5 % sur 2013); les ventes ont notamment progressé aux États-Unis (uniquement pour Nissan) et en Europe de l'Ouest. Régulièrement classée parmi les quatre premiers groupes mondiaux en termes de ventes, l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi vire en tête au premier semestre 2017 (devant Volkswagen, Toyota et General Motors).
En septembre 2017, après 84 ans d'existence, le constructeur japonais franchit le cap des 150 millions de véhicules produits - il avait fallu 73 ans pour atteindre celui des 100 millions, mais seulement 11 ans pour fabriquer les 50 suivants ! Les zones de production ont aussi beaucoup évolué : 76,5 % des 100 premiers millions de véhicules ont été produits au Japon; pour les 50 derniers, c'est seulement 23,5 % . Depuis 2006, 13 % des véhicules ont été assemblés en Europe; la principale usine du continent est celle de Sunderland, en Angleterre (ou sont fabriqués les crossovers Juke et Qashqai).
Mais, en 2015, l'entente au sein de l'Alliance s'était fortement dégradée, suite aux manœuvres du pouvoir en France à l'instigation de l'impulsif ministre Macron. Nissan réagit alors fortement, éliminant judiciairement Carlos Ghosn fin 2018. À la suite de cette affaire, l'Alliance donne visiblement de la gîte...
Finalement, après des mois d'âpres négociations, Renault s'aplatit une fois de plus, abolissant les effets de l'habile opération menée par Louis SCHWEITZER à l'orée du siècle : le 16 janvier 2023, le conseil d'administration de Nissan valide un plan de restructuration selon lequel la participation de Renault dans le capital de Nissan redescendra progressivement de 43 % à 15 %, Nissan "récupérant" en outre les droits de vote attachés aux 15 % qu'il détient dans Renault.
Le 6 novembre 2023 marque officiellement la fin de l’Alliance Renault-Nissan, chacune des 2 marques récupérant ses billes...
En 2022, Nissan avait vendu 3 220 000 véhicules dans le monde, en forte baisse sur 2021 (et très loin du record de 2014 : 5 310 000) .
N.-B. : Nissan possède en propre 100 % d'Infiniti (sa marque de luxe), 34 % de Mitsubishi et 50 % de la marque chinoise Venucia (coentreprise avec Dongfeng).
Au cours des années 1980, la lutte avec Toyota, ainsi qu'une politique de développement à l'international à marche forcée, endettent considérablement Nissan. Dans la décennie '90, l'entreprise prend du retard dans le développement de ses nouveaux produits, dont l'identité en outre apparaît floue. Elle ne réalise alors de bénéfices qu'en 1996; les années suivantes se soldent par des pertes toujours plus importantes, et un endettement massif.
À la fin des années 1990, au bord de la faillite, Nissan tente un rapprochement avec quelques constructeurs, sans succès. Mais c'est Renault, second constructeur français (derrière PSA), qui lui sauve finalement la mise; le 27 mars 1999, l'Alliance Renault-Nissan est officiellement créée par échange de participations croisées : Renault prend (à terme) 44 % du capital du japonais, qui prend une participation de 15 % dans Renault (sans droit de vote).
Carlos Ghosn devient PDG de Nissan afin de restructurer le constructeur. Il pratique une politique drastique de réduction des coûts, notamment par la suppression de 28 000 emplois...
Il tire aussi parti des synergies avec son nouvel actionnaire. Il y a d'abord le simple rebadgeage de modèles d'une marque sous l'autre, en fonction de son image, ou du réseau, dans un pays donné : ainsi, la berline Nissan Platina au Mexique est en fait une Renault Clio; les utilitaires légers Renault Kangoo, Trafic et Master deviennent respectivement Nissan Kubistar, Primastar et NV400; le Nissan Interstar est la version asiatique du Renault Master.
Plus généralement, les développements de nouveaux véhicules sont réalisés sur des plates-formes communes : par exemple la plate-forme B des Nissan Micra, Note et Juke, des Renault Clio et Modus, ou la plate-forme C, utilisée entre autres par les Nissan Qashqai et Renault Mégane; la plate-forme D est utilisée par les Nissan Altima et Maxima aux États-Unis, Renault Laguna en Europe, et Samsung SM5 en Corée...
Du côté des moteurs, le développement des diesel est exclusivement réalisé par Renault, tandis que les moteurs à essence atmosphériques, en particulier de forte cylindrée, sont conçus par Nissan. Toutes les Nissan diesel sont donc motorisées par des moteurs d'origine Renault, tandis qu'on retrouve des moteurs Nissan essence sur les Renault Clio (2.0 16v 140 ch), Laguna, Espace et Vel Satis (3.5 V6 245 ch).
En novembre 2013, Renault-Nissan étend son partenariat à Mitsubishi, qui rejoindra définitivement l'Alliance en 2016, après une augmentation de son capital que Nissan souscrira pour en devenir actionnaire à 34 % .
En 2014, l'alliance Renault-Nissan écoule 8,5 millions de véhicules dans le monde ( + 2,5 % sur 2013); les ventes ont notamment progressé aux États-Unis (uniquement pour Nissan) et en Europe de l'Ouest. Régulièrement classée parmi les quatre premiers groupes mondiaux en termes de ventes, l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi vire en tête au premier semestre 2017 (devant Volkswagen, Toyota et General Motors).
En septembre 2017, après 84 ans d'existence, le constructeur japonais franchit le cap des 150 millions de véhicules produits - il avait fallu 73 ans pour atteindre celui des 100 millions, mais seulement 11 ans pour fabriquer les 50 suivants ! Les zones de production ont aussi beaucoup évolué : 76,5 % des 100 premiers millions de véhicules ont été produits au Japon; pour les 50 derniers, c'est seulement 23,5 % . Depuis 2006, 13 % des véhicules ont été assemblés en Europe; la principale usine du continent est celle de Sunderland, en Angleterre (ou sont fabriqués les crossovers Juke et Qashqai).
Mais, en 2015, l'entente au sein de l'Alliance s'était fortement dégradée, suite aux manœuvres du pouvoir en France à l'instigation de l'impulsif ministre Macron. Nissan réagit alors fortement, éliminant judiciairement Carlos Ghosn fin 2018. À la suite de cette affaire, l'Alliance donne visiblement de la gîte...
Finalement, après des mois d'âpres négociations, Renault s'aplatit une fois de plus, abolissant les effets de l'habile opération menée par Louis SCHWEITZER à l'orée du siècle : le 16 janvier 2023, le conseil d'administration de Nissan valide un plan de restructuration selon lequel la participation de Renault dans le capital de Nissan redescendra progressivement de 43 % à 15 %, Nissan "récupérant" en outre les droits de vote attachés aux 15 % qu'il détient dans Renault.
Le 6 novembre 2023 marque officiellement la fin de l’Alliance Renault-Nissan, chacune des 2 marques récupérant ses billes...
En 2022, Nissan avait vendu 3 220 000 véhicules dans le monde, en forte baisse sur 2021 (et très loin du record de 2014 : 5 310 000) .
N.-B. : Nissan possède en propre 100 % d'Infiniti (sa marque de luxe), 34 % de Mitsubishi et 50 % de la marque chinoise Venucia (coentreprise avec Dongfeng).
DANY (sc. Yann) :
La Gorgone bleue (2023) (Spirou de... n° 21)   |
 |
La 370 Z est l'héritière de
la longue lignée des Nissan Fairlady, dont la
lointaine origine remonte au modeste roadster DC-3 de
1952, mû par un 4 cylindres de 860 cc développant
quelques 20 poussifs canassons qui entraînait le petit
bolide à... 70 km/h ! Mais c'est le roadster SPL212
(1,2 L., 48 ch, 131 km/h) qui, en 1960, est le premier
à porter le nom de Fairlady, et à lancer Nissan sur le
marché des petites voitures de sport, dont les Anglais
s'étaient fait par ailleurs une spécialité... Les
premières Fairlady "Z" sont les S30 de 1970 :
les choses deviennent sérieuses, avec un 6 cylindres
de 2 L. développant de 130 à 160 ch selon les
versions...
La Nissan 370 Z, représentant la sixième génération de la gamme "Z", succède en 2009 à la 350 Z (Z33). La version découvrable 370Z Roadster est présentée en avril 2009, et commercialisée fin 2009 aux États-Unis et début 2010 en Europe. Elle est équipée d'une capote en toile, et reprend le même moteur que le coupé 370Z.
Seccotine informe Spirou et Fantasio que la mystérieuse organisation éco-terroriste des Filles de la Gorgone est financée par un énigmatique "Mister CC"... qui n'est autre que le comte de Champignac ! Ne pouvant joindre le comte au téléphone pour en avoir le cœur net, nos deux amis décident de filer aussitôt au château à bord de ce magnifique roadster 370 Z que leur a prêté un certain Valéry, pendant l'immobilisation de leur Turbo-Traction...
Sur la vue AR, le logo "370Z" est parfaitement visible (ainsi que la plaque minéralogique belge)... Noter aussi la vue de l'intérieur de l'habitacle (dessin du haut).
On retrouvera cette voiture plus loin dans l'album...
N.-B. : La 370Z a cédé la place en 2022 à la "Z" (RZ34), ou Nissan Fairlady Z au Japon.
La Nissan 370 Z, représentant la sixième génération de la gamme "Z", succède en 2009 à la 350 Z (Z33). La version découvrable 370Z Roadster est présentée en avril 2009, et commercialisée fin 2009 aux États-Unis et début 2010 en Europe. Elle est équipée d'une capote en toile, et reprend le même moteur que le coupé 370Z.
Seccotine informe Spirou et Fantasio que la mystérieuse organisation éco-terroriste des Filles de la Gorgone est financée par un énigmatique "Mister CC"... qui n'est autre que le comte de Champignac ! Ne pouvant joindre le comte au téléphone pour en avoir le cœur net, nos deux amis décident de filer aussitôt au château à bord de ce magnifique roadster 370 Z que leur a prêté un certain Valéry, pendant l'immobilisation de leur Turbo-Traction...
Sur la vue AR, le logo "370Z" est parfaitement visible (ainsi que la plaque minéralogique belge)... Noter aussi la vue de l'intérieur de l'habitacle (dessin du haut).
On retrouvera cette voiture plus loin dans l'album...
N.-B. : La 370Z a cédé la place en 2022 à la "Z" (RZ34), ou Nissan Fairlady Z au Japon.
| Sélection de miniatures au
1/43ème
|
Le fabricant de Hong-Kong Century
Dragon, spécialisé dans les modèles "historiques"
chinois, a produit différentes versions du JieFang CA10,
dont celui-ci. La Honda a elle été aussi reproduite par
la marque Vitesse, portugaise d'origine mais chinoise
d'adoption, en version fermée blanche (réf. V98/059).
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Century Dragon
(HK) Modèle produit en série limitée (9.999 ex.) |
ATLAS - Les voitures de Spirou &
Fantasio (n° 9)
Avec les
figurines de Spirou, au volant, et Fantasio.
Modèle fabriqué en Chine dite populaire,
comme la plupart des miniatures contemporaines
des fabricants européens.
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